En France, les chiffres de la violence conjugale montrent malheureusement l’ampleur de ce fléau. Chaque année, on estime qu’une femme sur 10 en est victime.
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Délivrée par le juge aux affaires familiales, l’ordonnance de protection a été mise en place par la loi du 9 juillet 2010 « relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants ».
De nombreuses mesures peuvent être prononcées par le juge aux affaires familiales pour protéger la victime.
Une ordonnance de protection peut être demandée par toute personne victime au sein d’un couple marié, pacsé ou concubin.
Les violences exercées par un ex-partenaire de Pacs, un ex-concubin ou un ex-mari entre aussi dans le champ de protection de l’ordonnance de protection.
Les violences invoquées par la victime peuvent être :
Pour que le juge aux affaires familiales délivre une ordonnance de protection, la victime doit fournir un des documents suivants pour apporter une preuve de la violence :
Le jour du dépôt de la requête par l’avocat, le juge aux affaires familiales fixe une audience à une date la plus proche possible et remet à la victime un « permis de citer ».
Ce document permet :
La mesure d’ordonnance de protection est prise pour une
durée de 6 mois. Elle est renouvelable une fois depuis la loi du 4 août 2014.
L’ordonnance de protection est délivrée par le juge aux affaires familiales dans un délai maximal de 6 jours à partir de la fixation de l’audience.
Pour protéger la victime, le juge aux affaires familiales peut prononcer à l’encontre du défendeur :
La jouissance du logement conjugal est attribuée au conjoint qui n’est pas l’auteur des violences.
Une victime de violence peut être autorisée à dissimuler son domicile ou sa résidence et à élire domicile chez l’avocat qui l’assiste ou auprès du procureur de la République. Pour les besoins de la vie courante, la victime peut élire domicile chez une personne morale qualifiée.
D’autre part, une ordonnance de protection permet l’attribution prioritaire d’un logement social.
Maître Carole Naud-Caron
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